Classe sans smartphone

 

6 D’Branchés – La classe sans smartphone du Collège Camille Claudel

 

Le constat : Limiter le temps d’écran augmente la capacité de concentration et la maitrise des émotions. 

Les élèves qui se couchent avec leur portable, dorment mal et sont fatigués le lendemain. Ils ne parviennent plus à gérer leur temps et sont obnubilés par ce qu’ils vont trouver sur les réseaux. Cela leur fait perdre toute conscience de ce qui est important ou pas.

Par ailleurs, les réseaux sont devenus un véritable fléau et un outil propice au  harcèlement. Loin d’être un journal intime le portable est devenu un objet par lequel on expose sa vie et donc on s’expose à la critique ou la dérive.

Le passage derrière l’écran désinhibe et déshumanise. Un sentiment d’impunité pousse certains jeunes à tenir des propos violents et dénués d’empathie.

L’année passée, le collège a décidé de mener une expérimentation en proposant à 30 familles de 6e de s’engager à ne pas fournir de smartphone à leur enfant durant toute l’année scolaire.

Le projet pour la rentrée 2024 : reconduire le projet de classe sans smartphone et donc sans accès à internet possible. Si c’est possible, deux classes sans smartphone.

Les objectifs : rétablir une communication orale et directe entre les élèves et éviter toutes discriminations ou moqueries. Limiter l’exposition aux écrans et l’usage parfois dangereux des réseaux.

Créer un vrai esprit de groupe et développer un sentiment d’appartenance.

Si les parents le souhaitent, l’élève pourra posséder un téléphone mobile sans accès internet (modèle sans possibilité de faire un partage de connexion). Celui-ci pourra lui servir pour les trajets.

Il pourra consulter Pronote chez lui sur un ordinateur ou une tablette. L’agenda sera à privilégier pour les devoirs, le carnet de correspondance pour le lien avec la famille.

Les élèves auront la possibilité de communiquer entre eux le soir via leur téléphone ou celui de leurs parents si un problème surgit ou s’ils veulent échanger sur les devoirs, sous le contrôle des parents.

Les besoins :    -29 élèves volontaires au minimum,

                             -Un professeur principal partant pour renouveler le projet (Madame Bialade toujours motivée).

                             -Une équipe d’AED référentes (Maëva et Marine), des CPE et une équipe de Direction toujours très motivées.

 

                                   Exemple pour faire vivre le projet en développant des actions spécifiques :

                                   -propositions de lecture pour le soir avec un concours ou une restitution en classe,

                                   -organisation d’une journée d’intégration particulière en début d’année : une sortie culturelle et ludique, un escape game historique dans Bordeaux.

L’année dernière, une journée à Bordeaux (Musée des Beaux-Arts, chasse au trésor dans la ville, visite de librairies jeunesse) a été organisée pour les 6D.

                                   -Interventions en classe : débats, visionnage et analyse de documentaires sur les dangers des écrans et des réseaux sociaux …

                                   -Participation à un projet plus vaste avec des spécialistes (notamment une neuro-scientifique intéressée par le projet, une psychologue clinicienne et un sociologue).

 

Attention, la composition des classes tient compte, comme vous le savez, de nombreux critères (niveau de compétences, école, effectif global …), s’il y a trop de demandes, nous devrons effectuer un choix en fonction de ces dits-critères.                                           

 

Les CPE

 

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Le projet a même fait l’objet d’un reportage sur France Bleue Gironde :

https://www.francebleu.fr/infos/education/au-college-de-latresne-c-est-l-heure-du-bilan-pour-la-6eme-deconnectee-une-classe-sans-telephones-ni-reseaux-7054388

 

 

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