Confectionner son herbier

Un herbier est un livre où l’on garde des feuilles de plantes pour savoir les reconnaître. Les herbiers servent à l’étude taxinomique¹ des plantes (leurs caractères botaniques) et permettent la comparaison de spécimens classés selon des critères bien précis. Dans de bonnes conditions, un herbier peut se conserver plusieurs dizaines, même centaines d’années, car il se transmet de générations en générations. On peut aussi créer un herbier de façon plus esthétique et ludique. On peut choisir nos plantes préférées, ou en les choisissant avec un thème comme les plantes de mon jardin, de ma région, les plantes extraordinaires, …

 Pour confectionner son herbier

MATÉRIEL:

• feuilles d’arbres, fleurs, végétaux…
• – presse( sert à sécher et aplatir les végétaux)
• -colle blanche(ou colle à bois) (surtout, ne pas mettre de papier collant (scotch)car il vieillit très facilement et abîme le végétal)
• étiquettes faites à l’ordinateur( pour indiquer le nom des plantes, mais vous pouvez aussi le marquer à la main)
• -crayon
• -feuilles de papier journal

1- La récolte, la mise en herbier et le séchage :

Attention: il ne faut pas cueillir de plantes isolées car l’espèce pourrait disparaître de cet endroit. Il faut aussi se renseigner sur la plante que l’on veut cueillir pour savoir si elle est menacée d’extinction ou non.

Les végétaux ne doivent pas être cueillis après un jour de pluie ou quand il y a beaucoup de rosée car ils risquent de pourrir au séchage. Il faut récolter la plante entière en incluant les racines et le système de reproduction. Pour enlever la terre des racines, il faut l’enlever délicatement à la main pour ne pas casser la plante.

Mettez ensuite l’échantillon dans du papier journal pour qu’il sèche à plat. Cette étape est assez délicate car il faut bien étaler la plante pour qu’elle sèche facilement mais aussi pour éviter que les fleurs ou les feuilles s’abîment.

Conseil : pour que la plante soit mieux protégée et et que le papier journal absorbe bien l’humidité, il faut mettre plusieurs feuilles de papier journal vides.

Le paquet fini est serré par deux planches de bois et deux sangles. Vous pouvez aussi construire un séchoir avec deux planches de bois reliées entre elles grâce à quatre vis et des boulons pour pouvoir enlever la planche du dessus afin de mettre les plantes à sécher. Il faut assez serrer pour que la plante puisse sécher mais pas trop non plus pour ne pas la casser. Le pressage permet d’aplatir la plante afin qu’elle ne puisse pas se briser facilement, même après quelques années.

Pour chaque échantillon prélevé, il faudra leur attribuer un numéro et écrire la date de leur récolte. Pour ne pas les oublier, mettez les numéros à coté de la plante dans le papier journal. prenez aussi des notes qui permettrons à l’herbier de prendre toute sa valeur.

Les notes dans le cahier de récolte (pas l’herbier) pourront être ainsi :

-le nom des récolteurs,

-la date de la récolte,

-lieu où vous avez ramassé votre échantillon,

-description de la plante(couleur, taille, odeur…)

Si vous ne pressez pas les plantes juste après les avoir ramassé, mettez les dans un sac en plastique bien fermé, à l’ombre et au frais.

2- le montage :

Sur les étiquettes, vous pouvez marquer:

-le nom de la plante

-son nom scientifique

-les informations permettant de localiser la plante (éventuellement, les coordonnés GPS).

-une description morphologique de la plante qui a été prise sur le terrain (il faut éviter de recopier dans un livre)

– le nom des collecteurs

– son numéro et sa date de récolte

Remarque:

Sur les étiquettes, vous n’êtes pas obligés de marquer tout ça, vous pouvez simplement marquer son nom, sa date de récolte et son lieu de récolte. Les autres informations, vous pouvez les marquer seulement sur votre carnet de récolte.

Si vous connaissez un ou plusieurs noms vernaculaires², notez les.